Hygiène et désinfection des parties communes : deux solutions anti-COVID pour l’hiver

L’automne est déjà là, l’hiver arrive et la COVID-19 rôde toujours. Alors que toutes les entreprises ont déjà repris le travail, elles doivent s’adapter à des règles encore plus drastiques qu’à l’accoutumée.
Pour éviter que le coronavirus ne s’invite dans vos locaux professionnels, il y a deux impératifs : respecter les règles d’hygiène et faire désinfecter les parties communes. Voici pourquoi.
Parties communes : pourquoi la désinfection est-elle obligatoire ?
Les parties communes sont empruntées à la fois par vos salariés et par les éventuels résidents de l’immeuble où se situent vos bureaux. Il faut aussi y ajouter les gens de passage, qui rendent visite aux occupants de l’immeuble ou qui viennent en rendez-vous.
Ces lieux de passage sont donc de véritables nids à virus. Une personne contaminée pourra par exemple toucher une balustrade et déposer un agent pathogène, qui infectera à son tour une personne non contaminée lorsque cette dernière touchera la rambarde.
De plus, dans les lieux confinés comme les ascenseurs, il y a un double risque de transmission : directe d’une personne à une autre, ou indirecte via les boutons et les rambardes.
Qui doit organiser et faire l’entretien ?
S’il est possible de maîtriser les risques d’infection sur votre lieu de travail, le faire dans les parties communes est plus compliqué. Premièrement parce que ça relève de la compétence du syndic. Ce sera aux occupants de payer l’entretien, mais au syndic d’organiser l’entretien.
Deuxièmement, étant donné le nombre de surfaces à traiter, il faut déléguer le nettoyage à une entreprise compétente. Autrement, il y a un risque que le virus ne soit pas totalement éradiqué et qu’il contamine une personne par la suite.
Désinfection des parties communes : quels sont les lieux de transmissions potentiels ?
La loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, qui définit les parties communes d’une copropriété, donne un aperçu des zones à traiter :
- Sols, passages et voies d’accès : ascenseurs, escaliers, couloirs. Une attention particulière devra être portée aux balustrades, poignées, interrupteurs et toute autre partie susceptible d’être touchée par plusieurs personnes.
- Locaux des services communs : notamment là où sont entreposées les ordures.
- Coffres, gaines : surtout les parties métalliques.
Les règles d’hygiène à respecter
Le respect des règles d’hygiène est l’autre volet essentiel de la lutte contre la COVID-19. Le site du ministère du Travail a édité un protocole sanitaire qui fixe un cadre général.
Parmi les mesures à respecter :
- Port du masque dans les espaces partagés ou en extérieur lorsque les règles de distanciation sociale ne sont pas possibles à respecter.
- Se couvrir la bouche lorsque l’on éternue.
- Jeter son mouchoir dans une poubelle à ouverture non manuelle.
- Ne pas se toucher le visage, surtout le nez et la bouche.
- Rester à un mètre les uns des autres.
À noter que ces règles doivent être adaptées au secteur d’activité et aux réalités physiques des entreprises.
La désinfection des parties communes permet d’éviter la propagation indirecte de la COVID-19. Quant aux mesures d’hygiène, elles sont un rempart efficace contre la transmission directe du virus. Étant donné la dangerosité du coronavirus, demandez à votre syndic de déléguer la désinfection à une entreprise qui a l’habitude de travailler dans des environnements contagieux.