Crottes de loir : les identifier facilement

Vous avez trouvé de petites crottes mystérieuses dans vos combles ou votre jardin ? Avant d’accuser le chien du voisin ou de penser à une invasion de souris, il se pourrait bien que ce soit… un loir ! Ce petit rongeur nocturne adore s’inviter chez nous et laisse derrière lui des indices pas très glamour, mais très révélateurs. Découvrons ensemble comment identifier facilement les crottes de loir et éviter de les confondre avec celles d’autres visiteurs indésirables.

Identifier et reconnaître des crottes de loir

Avant de sortir la loupe façon détective, sachez qu’il est assez simple de reconnaître les crottes de loir si on sait quoi chercher.

• Taille et forme : elles mesurent en moyenne 8 à 10 mm, allongées, légèrement bombées aux extrémités. On pourrait presque les confondre avec de petites graines de tournesol (mais non, ne les mettez pas dans votre bols de céréales 😅).
• Couleur : brun foncé à noir, selon ce que le loir a grignoté (fruits, graines, isolant…).
• Aspect : sèches et friables quand elles vieillissent, mais plutôt luisantes et fermes quand elles sont récentes.
• Disposition : elles sont souvent regroupées en petits tas, notamment dans les combles, greniers ou recoins sombres.

👉 Si vous trouvez de nombreuses petites crottes bien alignées le long d’un mur ou dans vos combles, il y a de fortes chances que le loir ait élu domicile chez vous.

Comment savoir si on a des loirs dans son jardin ou dans sa maison ?

Les crottes sont un indice évident… mais pas le seul ! Les loirs laissent derrière eux tout un tas de signes qui permettent de deviner leur présence. Un peu comme si vous aviez un colocataire clandestin qui ne paie pas de loyer mais adore piquer vos provisions 🍎🏠.

Les indices visuels

• Crottes (déjà vues plus haut 👆).
• Restes de nourriture : coques de noix cassées, fruits à moitié grignotés.
• Traces de dents : le loir adore ronger le bois, l’isolation et parfois… vos câbles électriques 🔌 (gare à la panne de Wi-Fi !).

Les indices sonores

• Grattements nocturnes : le loir est un animal nocturne, donc si ça gratte dans vos combles la nuit, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un fantôme 👻.
• Petits couinements : discrets mais reconnaissables, surtout en période de reproduction.

Les indices matériels

• Isolation abîmée : le loir aime se faire un nid bien douillet.
• Objets déplacés : parfois, on retrouve des petits tas de matériaux rassemblés (mousse, papier, laine…).

👉 Astuce : pour confirmer la présence de loirs, montez discrètement dans les combles le soir, lampe torche en main. Mais attention : le loir est malin et très agile, il peut disparaître en un clin d’œil !

Ce qui attire les loirs dans une maison

Si les loirs s’invitent chez vous, ce n’est pas par hasard ! 🐭 

Ils cherchent avant tout un abri chaud et sécurisé, idéalement vos combles ou greniers qu’ils transforment en hôtel tout confort. Leur deuxième motivation, c’est bien sûr la nourriture : fruits, graines, restes oubliés sur la table, mais aussi cartons et isolants qu’ils grignotent sans gêne (pour eux, c’est un buffet à volonté 🍽️). 

Enfin, les loirs apprécient les cachettes discrètes : tas de bois, faux-plafonds, interstices… bref, tout ce qui leur permet de rester invisibles la journée et actifs la nuit. Autant dire que si vous laissez une maison accueillante avec quelques friandises non protégées, vous risquez vite d’avoir de nouveaux colocataires indésirables !

Distinguer les crottes de loir des crottes d’hérisson ou de fouine

Attention, toutes les crottes ne se ressemblent pas (heureusement 😅) ! Pour éviter les confusions, voici les différences principales entre celles du loir, de l’hérisson et de la fouine.

• Crottes de loir : petites (environ 1 cm), allongées, brun foncé, souvent en petits amas.
• Crottes d’hérisson : beaucoup plus grosses (2 à 3 cm), noires et brillantes, avec parfois des restes d’insectes bien visibles.
• Crottes de fouine : longues (6 à 8 cm), torsadées, brunes, et contenant souvent des poils ou des plumes.

Tableau comparatif pratique